Les loueurs en meublé non professionnel (LMNP) utilisant le régime fiscal du micro-BIC vont devoir s’adapter à des changements significatifs à partir de 2026. En effet, une nouvelle législation modifie profondément les seuils de revenus, poussant certains à basculer vers le régime réel si leurs revenus locatifs dépassent un nouveau plafond assez bas. Ce changement, porté par la députée Anaïg Le Meur et souvent surnommé "loi anti-Airbnb", vise à réduire l’attrait de la location touristique courte durée non classée. Alors, quels seront les impacts de ces ajustements pour les propriétaires concernés et comment peuvent-ils se préparer efficacement à cette transition? Plongeons dans les détails pour comprendre les enjeux et stratégies à envisager.
Sommaire
ToggleImpact de la nouvelle législation sur les LMNP
Les nouveaux seuils à connaître
La principale révision concerne le plafond de chiffre d’affaires autorisé sous le régime micro-BIC, qui sera drastiquement réduit :
– **À partir de 2026** : le plafond passera de 77 700 € à seulement 15 000 € pour les loyers perçus en 2025.
– **Abattement forfaitaire** : celui-ci sera également réduit, passant de 50 % à 30 %.
Ces modifications entraîneront un basculement automatique au régime du réel pour les propriétaires dépassant ces nouveaux seuils. La Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) prévoit de mettre en place une campagne d’information pour aider les bailleurs à anticiper ce changement.
Exceptions à la règle
Il est crucial de noter que tous les meublés ne sont pas affectés de la même manière par cette loi. Les locations de longue durée et les meublés de tourisme classés resteront éligibles au plafond de 77 700 euros et bénéficieront d’un abattement de 50 %.
Avantages du passage au régime réel
Ce basculement peut sembler contraignant, mais il présente aussi des avantages non négligeables pour les bailleurs :
– **Déduction des charges** : sous le régime réel, les propriétaires peuvent déduire toutes les charges d’exploitation, y compris les dépenses de travaux significatives, la taxe foncière, et les intérêts d’emprunts.
– **Amortissements en LMNP** : il est possible d’amortir le bâti, le mobilier et les travaux de plus de 600 euros, permettant de créer ou d’augmenter un déficit reportable sur dix ans.
Contraintes du régime réel
Passer au régime réel implique également des contraintes administratives supplémentaires :
– **Tenue d’une comptabilité rigoureuse** : cette obligation peut nécessiter l’engagement d’un expert-comptable, dont les honoraires sont heureusement déductibles.
– **Justification des dépenses** : pour bénéficier des déductions, il faut conserver scrupuleusement toutes les factures en prévision d’éventuels contrôles fiscaux.
Pour ceux qui préfèreraient éviter ces complications et rester sous le régime micro-BIC, une option existe : faire classer leur meublé touristique. Ce classement permettrait de conserver les avantages actuels du micro-BIC malgré les nouvelles règles.
En résumé, bien que la transition vers le régime réel puisse sembler intimidante, elle offre aussi des opportunités de réduction significative des charges fiscales, à condition de bien se préparer et de s’organiser.
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